martes, 7 de diciembre de 2010

Les femmes et l'écriture érotique.




La escritura y más particularmente el erotismo han sido durante mucho tiempo unos campos reservados exclusivamente a los hombres. A pesar de ello las mujeres han sabido poco a poco fraguarse un camino y conocer grandes éxitos. En el siglo XX asistimos al surgir de una literatura erótica escrita por mujeres. Dicha literatura es muy controvertida y en muchas ocasiones censurada. El erotismo se convierte así para las mujeres de aquella época en uno de los bastiones de lucha de la emancipación sexual. Escribir el cuerpo de la mujer desde una perspectiva de mujer, de eso se trata y ahí reside toda la provocación. Ese cuerpo hasta entonces objeto se hace sujeto, pasa del estado pasivo al estado activo. El erotismo en la escritura de mujer representa una verdadera subversión frente al modelo patriarcal, se trata de decir lo prohíbo afirmando definitivamente la materialización de una identidad silenciada en el tiempo.  
En el siguiente vídeo podemos ver una entrevista realizada a las escritoras francesas Régine Deforges y Marie L realizada por Philippe Bertrand en el programa literario Texto emitido en el canal France 3 de la televisión francesa, con el tema “Littérature du corps.  A través de las declaraciones de estas dos grandes autoras nos aproximamos a lo que es y representa la literatura erótica pudiendo entender mejor este tipo de literatura que hoy en día sigue siendo relegada a una tercera categoría. 





domingo, 5 de diciembre de 2010

Zola y Cézanne, una amistad más allá del tiempo.

"Ils passaient des jours entiers tout nus, allongés sur le sable brûlant puis plongeaient encore dans l'eau... Ils vivaient pratiquement dans l'eau et la clarté du soleil semblait prolonger leur enfance... ". Emile Zola, L'Oeuvre.






 d'un jeune homme de 20 ans
    «J'arrivais au monde, le sourire sur les lèvres et l'amour dans le coeur. Je tendais la main à la foule, ignorant le mal, me sentant digne d'aimer et d'être aimé; je cherchais partout des amis. Sans orgueil comme sans humilité, je m'adressais à tous, ne voyant passer autour de moi ni supérieur ni inférieur. Dérision! on me jeta à la figure des sarcasmes, des mépris: j'entendis autour de moi murmurer des surnoms odieux, je vis la foule s'éloigner et me montrer au doigt (3). Je pliai la tête quelque temps, me demandant quel crime j'avais pu commettre, moi si jeune, moi dont l'âme était si aimante. Mais lorsque je connus mieux le monde, lorsque j'eus jeté un regard plus posé sur mes calomniateurs, lorsque j'eus vu à quelle lie j'avais affaire, vive Dieu! je relevai le front et une immense fierté me vint au coeur. Je me reconnus grand à côté des nains qui s'agitaient autour de moi: je vis combien mesquines étaient leurs idées, combien sot était leur personnage: et, frémissant d'aise, je pris pour dieux l'orgueil et le mépris. Moi qui aurais pu me disculper, je ne voulus pas descendre jusque-là: je conçus un autre projet: les écraser sous ma supériorité et les faire ronger par ce serpent qu'on nomme l'envie. Je m'adressai à la poésie, cette divine consolation: et si Dieu me garde un nom, c'est avec volupté que je leur jetterai à mon tour ce nom à la face comme un sublime démenti de leurs sots mépris.»Zola, Lettre à Paul Cézanne, 25 juin 1860




« Ce qu’il y a de sûr, c’est que je brûle d’aller : En plongeur intrépide, sillonner le liquide de l’Arc et dans cette eau limpide, attraper les poissons que m’offre le hasard ». Paul Cézanne.





Ce n'est jamais drôle d'être un petit nouveau. Emile avait treize ans lorsqu'il entra au collège Bourbon d'Aix-en-Provence, et dans cette ville, petite, étouffante tant elle était enclavée, il était un étranger. Son père, qui était mort quatre ans auparavant, était italien; Emile lui-même n'est devenu citoyen français qu'à l'âge de vingt et un ans. Sa mère, veuve, arriva du Nord de la France, où il avait passé ses premières années. Au collège, les garçons provençaux l'appelaient le "franciot", à cause de son accent parisien. Il souffrait aussi d'un léger zézaiement. Il n'était pas grand mais il était brillant et du genre à potasser. En fait, il était le souffre-douleur favori. Il fut envoyé en pension.
Il y avait un gamin, légèrement plus âgé et plus coriace qui s'appelait Paul. C'était également un étranger. Lui aussi était d'origine italienne et c'était un enfant illégitime. Il ne descendait pas de l'une de ces anciennes familles bourgeoises ou aristocratiques, qui avaient fait la société collet monté d'Aix. Son père était un dur et rude self-made man qui avait travaillé de sorte à se hisser du statut de fabricant de chapeaux à la fondation de la première banque aixoise et qui avait acheté les quarante-cinq acres du Jas-de-Bouffan, lequel sous Louis XIV, avait appartenu au Marquis de Villars, Gouverneur de Provence. La famille d'Emile était pauvre aux yeux de la société aixoise, celle de Paul c'était pire: c'étaient de nouveaux riches. Ni comme élève, ni à aucun autre moment de sa vie, Paul ne remua le petit doigt pour travailler à sa popularité . Il passa outre les interdictions de la pension, venant en aide à Emile, il se bagarra et fut puni à cause de ses blessures. Le jour suivant, Emile remercia Paul en lui offrant en cadeau un panier de pommes.
Paul était Cézanne et Emile était Zola.
La population d'Aix-en-Provence au XIXe siècle était seulement d'environ 25.000 habitants. Et pour son lycée, avoir pu produire deux figures historiques majeures ressemble à un éclair frappant deux fois au même endroit. Non seulement cela, mais il les avait produit simultanément.
Mais plus extraordinaire, était l'intensité de leur amitié. Les livres sur Zola font référence à son camarade de classe Cézanne, et ceux sur Cézanne à son camarade de classe Zola, comme si chacun était une note dans la vie de l'autre. C'était bien plus que cela. L'amitié entre les deux était de l'intensité de celle de David et Jonathan et, (bien qu'avec des revers) c'était pour la vie.
Batistin Baille est un nom dont on ne se rappellerait pas aujourd'hui s'il n'avait été le troisième des "trois inséparables", bien que son rôle fut toujours subordonné à Cézanne et Zola. Ces trois-là faisaient de longues promenades dans la campagne autour d'Aix, ils pique-niquaient, ils nageaient dans la petite rivière de l'Arc. C'était une existence arcadienne, un idéal du bonheur.



La Sainte Victoire, Paul Cézanne.

 "Il y aurait des trésors à emporter dans ce pays qui n’a pas encore trouvé un interprète à la hauteur des richesses qu’il déploie." Paul Cézanne (Lettre à Chocquet, 11 mai 1886): http://www.youtube.com/watch?v=E91UU6rEqVk&playnext=1&list=PL0C95C1669DC84091&index=6












"Te rappelles-tu du pin qui, planté sur la rive de l'Arc, inclinait sa tête touffue au dessus de la rive escarpée... ".




















"Ils passaient des jours entiers tout nus, allongés sur le sable brûlant puis plongeaient encore dans l'eau... Ils vivaient pratiquement dans l'eau et la clarté du soleil semblait prolonger leur enfance... ".


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El rayo que no cesa, Miguel Hernández.

A ti sola, en cumplimiento de una promesa que habrás olvidado como si fuera tuya.





jueves, 2 de diciembre de 2010

Don Juan



INTRODUCCIÓN.
La figura de Don Juan ha derramado ríos de tinta a lo largo del tiempo, retomada en numerosos ocasiones, renovada no deja de inspirar y de intrigar.
En el presente y breve estudio intentaremos tras acercarnos un poco al mito de Don Juan, interpretar la visión donjuanesca propuesta por Truffaut a través de su protagonista Bertrand Morane en L’homme qui aimait les femmes.
Para situarnos un poco en cuanto al mito, Don Juan nace con la obra de teatro El burlador de Sevilla, atribuida a Gabriel Tirso de Molina en 1630. Tras esta primera aparición dicho personaje será retomado reiteradamente por distintos autores.
L’homme qui aimait les femmes, es una película del director crítico y actor francés François Truffaut que fue además uno de los iniciadores del movimiento llamado la Nouvelle Vague. La película pone en escena a Bertrand Morane, un hombre a quien le encantan las mujeres y a quien la misma idea de mujer le fascina. Para él todas las mujeres son únicas e irremplazables. Representan para él la obra de su vida, su inspiración y su muerte. Pasión que resume con estas palabras: les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie”.
Tras esta pequeña introducción trataremos en un primer tiempo de acercarnos un poco a lo que ha sido la figura de Don Juan a lo largo del tiempo y en un segundo tiempo trataremos de dilucidar la figura de Don Juan en la obra fílmica de Truffaut, L’homme qui aimait les femmes.


LA FIGURA DE DON JUAN A LO LARGO DEL TIEMPO.

Don Juan no es sólo un personaje o un arquetipo, también es una figura de ahí que hablemos del mito de Don Juan, ya que no se puede hablar de una versión canónica de dicho personaje pues éste es multifacético, podríamos decir que Don Juan es un sinfín de Don Juanes, es ese hombre sin nombre pero que sin embargo inspira en nosotros algo familiar. La figura de Don Juan ha traspasado las fronteras del tiempo para inscribirse, y así se puede decir, en la perdurabilidad del mismo.
Don Juan es un personaje que vive en libertad pues no teme ningún tipo de autoridad, no obstante no se puede afirmar que esa rebeldía latente del personaje sea algo intencionado en la versión de Tirso de Molina. A su vez podemos observar que esa insubordinación de la que hace muestra el Don Juan de Tirso refleja en cierto modo la debilitación de la fe que conoció la Edad Media y por consecuente la estructuración de todo un sistema. Él es un burlador, burla al mundo, dicha burla se convertirá para Tirso en el motivo más grave y profundo de la transgresión de su personaje.
Don Juan rompe con el modelo caballeresco de la Edad Media, se encuentra en las antípodas del amor cortés, no es un mito amoroso sino más bien encarna el mito erótico. Es imposible no asociar a dicho personaje los conceptos de placer, lujuria, gloria, etc.
Otro aspecto importante que caracteriza a nuestro personaje es su incapacidad a amar lo que dará lugar a una interpretación romántica del mito.
Don Juan se nos presenta como un hombre joven y guapo con carácter, valiente y de reflejos rápidos, tiene ingenio y hace muestra de sutileza en la conversación a pesar de no ser un personaje culto. Su mejor arma de seducción es sin lugar a duda su espontaneidad. Se define más como un ser carnal, físico que de espíritu, ya que para él existir es gozar, siendo el goce la culminación de su deseo. Para él la vida es como un juego de ahí que sea un apostador por naturaleza.
Ahora bien con el Romanticismo llega la decadencia del mito. Por primera vez se nos presenta a un Don Juan enamorado siendo extraído de la imaginación. Aún así, quedan ruinas del mito de Don Juan como ocurre con cualquier mito. Así se conserva del personaje el hecho de que haya sido el  primer héroe desengañado, rasgo que lejos de ser obsoleto permanecerá en los nuevos héroes que serán antihéroes. Por otra parte, se conserva su faceta de seductor ya que da mucho juego. Esa última faceta se convertirá en una de las más importantes y caracterizadoras del personaje.
Nos encontramos en un momento de cambios políticos y sociales, se vive una auténtica revolución de ideas que van a cambiar la percepción que la sociedad tiene de los valores pasados. En un tiempo inclinado en asuntos políticos, la figura de Don Juan verá decaer su relevancia puesto que no es un personaje a carácter político ni ha sido pensado para ello, además sus valores son un tanto arcaicos, su concepción de la estructura social siendo los de una sociedad pasada.
Si es cierto que en cada revolución se ha querido destruir lo antiguo para crear lo nuevo, también es cierto que para poder crear un futuro ha habido que recuperar el pasado, labor que han hecho los autores del XX notamente los pertenecientes a la corriente existencialista, recuperando así el mito barroco.  


Asistimos entonces en el siglo XX a la recreación de un mito, que aunque conserve algunas de sus características propias se adapta a la sociedad del momento así como a los nuevos valores que vincula.
Encontramos un Don Juan renovado pero que no deja de ser ese seductor irreductible aunque se le añadan nuevos matices.
Estamos ante un desplazamiento de la creación literaria hacia la reflexión filosófica originado por la Modernidad, que no es más que la conciencia de crisis y agotamiento de lo moderno.
Como bien hemos subrayado anteriormente, Don Juan sigue siendo ese seductor que todos conocemos sin embargo no es la seducción en sí su componente más importante, asistimos entonces a una nueva perspectiva del personaje, la de la libertad. La seducción deja de ser su meta para convertirse en un simple medio para hallar lo que más precia es decir la libertad.
Podemos hablar del concepto de libertad como la idea estrella del siglo XX. Casi se puede hablar de un Don Juan del siglo XX como estandarte de la libertad.



 
LA FIGURA DE DON JUAN EN LA OBRA FILMICA DE TRUFFAUT, L’HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES.

François Truffaut era un hombre a quien le gustaban las mujeres, quizás por eso sentía esa fascinación e identificación con el personaje de Don Juan. En efecto, es imposible no observar cierto rasgo autobiográfico en L’homme qui aimait les femmes, y ver en Bertrand Morane (protagonista de la película) el alter ego de François Truffaut. El cineasta relata su amor devorante por las mujeres a través del cine como lo hace su personaje Bertrand Morane con su libro, soporte para guardar todas las huellas y recuerdos, y para no olvidarse de ninguna de aquellas mujeres que le hicieron feliz aunque fuese sólo un instante.
El protagonista de la película se asemeja y distancia en varios puntos de la figura de Tirso de Molina. Aquí se nos presenta un Don Juan ya no tan joven, la cuarentena, tiene una buena situación social, es ingeniero por lo tanto es un hombre con carrera, además tiene un buen puesto de trabajo lo que supone una buena retribución económica, y algo importante, por primera vez se nos desvela aspectos de su pasado. Podríamos decir que asistimos a una introspección del personaje, un autoanálisis, un auto-psicoanálisis me atrevería a decir. A través de la redacción de su libro, que aunque sea una recopilación de todas sus conquistas, se presenta más bien como una autobiografía, en donde descubriremos aspectos íntimos del personaje. Pero por otra parte, Bertrand Morane tiene, por así decir, una visión de la vida muy donjuanesca, ama la libertad, de hecho una de sus réplicas es: “Tu es libre, je suis libre”. Por otro lado encontramos también esa misma incapacidad a amar pero aquí se añade un matiz, dicha incapacidad se podría ver explicada por una decepción sentimental que habría experimentado el protagonista en el pasado, aunque no se aportan demasiados detalles al respecto dejándonos en la duda de si amó o no amó. Esa duda que instaura el cineasta tiene por consecuencia la de humanizar al personaje. Al igual que el Don Juan de Tirso, Bertrand Morane se muestra espontáneo con sutileza en la conversación y con reflejos rápidos. Encuentra la felicidad a través del goce en este caso físico, aunque no se puede definir como un ser esencialmente carnal ya que François Truffaut lo ha investido de cierta profundidad psicológica.
Don Juan, François Truffaut y Bertrand Morane comparten un mismo secreto, el misterio de su nacimiento. No tenemos datos sobre el nacimiento de Don Juan, y en el caso de Truffaut y Morane ocurre lo mismo, ambos desconocen quién es su verdadero padre. Pero hay un dato importante que pienso conviene destacar aquí que es que el mismo Tirso de Molina, hijo de Andrés López y Juana Téllez humildes sirvientes del Conde de Molina de Herrera, podría ser hijo ilegítimo del Duque de Osuna. Con este último dato se plantea también la duda sobre la paternidad del autor. Entonces, se puede plantear si Don Juan no sería de algún modo parte de Tirso de Molina, o quizá su visión particular de la figura materna o paterna. En la película de Truffaut eso es mucho más evidente, Bertrand Morane reproduce el mismo comportamiento que su madre. Es harto sencillo constatar como el cineasta reproduce mediante el séptimo arte la relación que tuvo con su madre. Cuando el pequeño Bertrand habla de su madre, es Truffaut quien habla de la suya, sabiendo que el cineasta no supo que tardíamente que su padre no era su verdadero padre, no obstante nunca hablo públicamente de ello pero sí lo hace a través de su cine. El pequeño Bertrand no sabe quién es su padre, descubre una caja que guarda su madre en lo alto del armario, al caer la caja al suelo descubre un sinfín de fotos de hombres y cartas, inmediatamente se pregunta si uno de ellos será su padre y cuál. Esos hombres son obviamente los amantes de su madre, el mismo protagonista reproducirá dicho ritual con sus propias conquistas.
Hemos hablado antes de esa misma incapacidad a amar que sienten Don Juan y Bertrand. Morane al igual que Truffaut no se sienten queridos, datos que resalta el mismo protagonista en la película. Podemos encontrar la explicación a dicho hándicap en la relación madre e hijo, ambos, protagonista y cineasta, dicen no haberse sentido queridos por su madre, el mismo Truffaut contó que su madre no lo soportaba, cosa que también dirá Bertrand de su madre cuando relata episodios de su infancia. Otro dato autobiográfico importante de la película es la escena en donde Bertrand es castigado por su madre a permanecer sentado en una silla, leyendo, sin jugar ni hacer ruido. Esa anécdota pertenece también a la infancia del cineasta. Este castigo desarrollará en ambos el gusto por la lectura, algo que también es latente en el protagonista, si nos fijamos en su casa, observamos una amplia biblioteca llena de libros. Esto le diferenciaría del Don Juan de Tirso que no es precisamente un personaje culto. Otro punto diferenciador es el hecho que en la obra de Tirso, no es Don Juan quien cuenta sus andanzas sino terceras personas, mientras que en L’homme qui aimait les femmes, es el mismo Don Juan quien las cuenta a través de su libro.
Retrocedamos un tanto atrás. Antes hemos hablado de las fotos de los amantes de la madre de Bertrand, otra cosa que nos cuenta el protagonista es que su madre le mandaba echar  a correos sus cartas, éstas estaban destinadas a sus amantes, él las leía y luego las tiraba no llegando nunca a destinatario. En una de las cartas que lee su madre pregunta a su amante por qué no responde a sus cartas, pequeño detalle que tiene su importancia si pensamos en el Bertrand adulto. En un momento dado de la película vemos que tiene un cajón lleno de cartas de sus amantes, cartas a las cuales nunca aporta contestación, ellas también le preguntan por qué no les contesta, no habría que ver ahí una identificación de esas mujeres con su propia madre, o quizás sea él quien se esté identificándose con esos hombres “sin nombre” que nunca contestaron. Es su padre ese “hombre sin nombre”.
Como ya hemos dicho anteriormente, Bertrand vive a través de las mujeres. En la película tres, en mi opinión, son las mujeres que hay que destacar: Delphine Grezel, Geneviève Bigey y Vera. Delphine Grezel es una de sus amantes, la conoce en un restaurante, es la mujer de un médico, irá a la cárcel por haberle disparado a su marido. Esta mujer es importante porque tiene cierto poder de dominación sobre Bertrand, él sin saber demasiado por qué, accede a todas sus demandas, y es que hay algo que le gusta en esa mujer que es que, ella conforma una multitud de mujeres, en ella encuentra mujeres diferentes, de hecho dice Bertrand: “No me aburro con ella”. No hay monotonía en esa relación, relación que la misma Delphine plantea como un juego. El juego, el goce, dos cosas que unen a estos dos personajes. Delphine no está a gusto con su vida, tiene un marido aburrido, todo a su lado es pura rutina, tiene ganas de aventura, cosa que le proporciona su relación con Bertrand. Podríamos hablar de ella como el homólogo de Bertrand en mujer. Quizá por eso se sienta a gusto Bertrand con ella, porque se reconoce en ella, pero no sería esto cierta forma de narcisismo o esconde cierta inseguridad del personaje. Geneviève Bigey es la editora que apoyará la publicación de su libro y luego será también su amante. Es ella quien vemos nada más empezar la película, en el entierro de Bertrand, algo retirada, empezando a narrar su vida con voz en off. No podemos evitar pensar en Catalinón el fiel criado de Don Juan cuando vemos a Geneviève, ambos son los más cercanos al protagonista, ya sea Don Juan o Bertrand, conocen de primera mano los acontecimientos de su vida así como sus pensamientos, el uno por estar a su lado y el otro gracias al libro que escribe Bertrand. En efecto, ese libro representa al protagonista en su total desnudez, es más cuando estará a punto de ser publicado el protagonista muestra cierto arrepentimiento, porque toma consciencia de que va a ser leído, visto por dentro, pudor que le entra a cualquier escritor y más si escribe sobre su vida, el pudor de la mirada del otro. Ese libro es el punto de conexión entre ambos, Bertrand y Genevieve, ella se convierte en una especie de confesora del protagonista, que gracias al libro se adentra en lo más profundo del protagonista lo que le permite divisar el mundo cómo él lo percibe. Vemos en la escena de la editorial cómo Genevieve defiende al autor, Bertrand, y su libro invitando a los demás a verle como ella lo ha visto. De hecho es ella quien le cambia el título a su libro llamado en un principio Le cavaleur, por L’homme qui aimait les femmes, título que será también el de la película, ¿simple coincidencia o no? ¿La película no será ese libro que el cineasta nunca ha escrito? Lo cierto es que Bertrand y Truffaut tienen más o menos la misma edad, contando que Bertrand tiene la cuarentena (no se especifica cuántos) y Truffaut cuarenta y cinco años, cuando ambos realizan su obra, el libro en el primer caso y la película en el segundo. Geneviève define a Bertrand como un niño, en falta de afección, para quien la vida es un juego. Quizás también Bertrand y Truffaut sean unos niños eternos en busca de amor materno que nunca tuvieron. Por último tenemos a Vera. Sólo aparece una vez a lo largo de la película, no se sabe muy bien cuál ni cómo fue su relación con el protagonista. De hecho observamos que no tiene apellido, no se proporciona dicha información, es por así decir anónima, pero por la entrevista que tienen juntos llegamos a deducir que ha habido algo entre los dos, algo importante, un algo que podría ser la razón de esa oscuridad que vemos en Bertrand. Dolor es lo que nos inspiran sus palabras y su expresión, entonces el público se plantea ¿Amó Bertrand alguna vez, Don Juan amó? ¿Amar Don Juan? Volvemos ahí a esa idea romántica del Don Juan de Tirso suscitada precisamente por esa incapacidad de amar. Bertrand dice algo muy importante, tras su encuentro con Vera: “Ella es la razón de mi libro y ni siquiera la nombre, es por culpa de ella que he escrito este libro”, y si Vera fuera todas esas mujeres, o quizás la buscase a través de todas ellas. 
Otro momento importante de la película es el final, donde vemos como Bertrand muere atropellado por un coche mientras que iba corriendo tras las bellas piernas de una mujer. Se podría hablar aquí de una muerte simbólica, ya que el protagonista muere libre teniendo por última visión aquello que más apreciaba en el mundo, las piernas de una mujer. “Ni un solo hombre” tal es lo que se dice en la primera escena de la película, siendo el entierro de Bertrand, en efecto no hay ni un solo hombre. Bertrand ha sido un hombre, que desde su infancia, ha vivido rodeado de mujeres y que ha muerto rodeado de mujeres. Se puede decir que ha sido un hombre feliz, ¿habrá sido tan feliz como él Truffaut?
En L’homme qui aimait les femmes, el cineasta nos abre en cierto modo las puertas de su intimidad. Con innegable carácter autobiográfico François Truffaut nos presenta su particular visión del mundo y del amor a través de una de las figuras más importantes de la literatura española, Don Juan.  


CONCLUSIÓN.
La figura de Don Juan ha sido muy prolifera tanto en la historia de la literatura como en la del cine. El mito ha traspasado el tiempo pero no ha dejado de fascinar generación tras generación.
A pesar de haber sido presentado como el ejemplo que no hay que seguir, como alegó Gabriel Tirso de Molina, no ha sido vetado por la sociedad que ha visto en Don Juan, me atrevo a decir, el reflejo de una sociedad enferma de falsas virtudes.
Hemos hablado de las características de Don Juan, pero cierto es que no están aquí todas presentes ya que son una infinidad siendo tantas como caras tiene el personaje. Pero conviene preguntarnos ¿Hubiese existido Don Juan sin la mujer?


Poesía

Liberté
Paul Eluard (1895-1952)                                            

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté


Presentándome un poco.



Un banco de piedra cálida abrasando sus piernas desnudas escalofriadas por el calor, un pulso lento pero constante bajo un sol primaveral inusualmente ardiente. A sus diez años de vida iba a experimentar una de las sensaciones más fuertes e inexplicables que había sentido hasta entonces. En sus manos un libro, Nana, de un tal Emile Zola, nombre que quedaría desde ese mismo día impregnado en ella para siempre. Un pasaje, una mujer otra que la de sus libros de infancia, distinta a todas aquellas que le habían contado hasta ahora, fascinante y grande en su desobediencia, decididamente la admiraba, admiraba lo que era prohibido de admirar, una mujer vetada por las buenas costumbres de una sociedad que se dice ser conveniente. Se adentraba en la nueva atmósfera con la misma excitación que profesa un niño que se sabe rozar lo prohibido….  Un murmure grandit comme un soupir qui se gonflait. Quelques mains battirent, toutes les jumelles étaient fixées sur Vénus. Peu à peu, Nana avait pris possession du public, et maintenant chaque homme la subissait. Le rut qui montait d'elle, ainsi que d'une bête en folie, s'était épandu toujours davantage, emplissant la salle. À cette heure, ses moindres mouvements soufflaient le désir, elle retournait la chair d'un geste de son petit doigt. Des dos s'arrondissaient, vibrant comme si des archets invisibles se fussent promenés sur les muscles, des nuques montraient des poils follets qui s'envolaient, sous des haleines tièdes et errantes, venues on ne savait de quelle bouche de femme. Fauchery voyait devant lui l'échappé du collège que la passion soulevait de son fauteuil…. La sociedad pintada en toda su monstruosidad no siendo más que el reflejo de una falsa moralidad adornada con irónicos grandes valores a modo de gárgolas. Así lo veían sus ojos de niña. Sintió entonces una profunda agitación que no era más que el surgir de una pronta protesta pincelada de una inexplicable pero exquisita felicidad. Ya no estaría nunca más sola en su soledad, ahora tenía un compañero de viaje, alguien con quien hablar, que le entendía. Largos diálogos transcurrieron entre puntos y comas.
"Dans sa désolation, un sourire inconscient était monté à sa face."
Emile Zola, Nana.